Depuis l’été 2019, ADP et EDF avaient manifesté leur intérêt pour l’obtention de fréquences dans la bande des 2.6 GHz pour créer leur propre réseau LTE privé.
Au mois de février 2020, l’ARCEP a communiqué son accord à ces deux grands groupes et ces deux verticales peuvent désormais répondre aux besoins spécifiques de connectivité haut débit de leur métier.
L’objectif d’EDF, par exemple, sur sa centrale nucléaire de Blayais, est de déployer une infrastructure LTE-4G privée nécessaire à la sécurité et à la sûreté de l’exploitation des centrales nucléaires, en remplacement des réseaux DECT, Wi-Fi et PMR actuellement en place, la volonté finale du groupe étant de dupliquer cette solution sur l’ensemble de son parc nucléaire.
L’objectif d’ADP, via sa filiale HUB ONE, est de déployer des services mobiles très haut débit adaptés aux besoins des professionnels, maintenance, sécurité, sûreté, communication audio entre agents et pourquoi pas, puisque les solutions LTE-4G le permettent, de la vidéo en temps réel et demain le pilotage à distance de navettes autonomes.
Certains autres grand groupes industriels tels SNCF Réseaux, Airbus et Alcatel Lucent sont déjà candidats déclarés et la Société du Grand Paris semble envisager de déposer un dossier prochainement. Les acteurs des transports, TRANSDEV et VEDECOM ont également transmis leur lettre de manifestation d’intérêt à l’ARCEP.
La raison pour cet engouement est que le LTE privé permet de garantir une qualité de service pour la transmission de données haut débit et ainsi offrir un backbone radio multiservices. Cette qualité de service et de disponibilité permet également aux applications « push to talk » type Instavox de fournir des services de radiocommunication critiques équivalentes aux services PMR type TETRA.
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